dimanche 31 janvier 2010

Beauté naturelle.


Il faisait très froid ce dimanche matin mais le soleil était de la partie. Annick et moi en avons profité pour rendre visite à nos amis les oiseaux aux bords de la Sambre à l'Abbaye d'Aulne (Thuin - Belgique).
De quoi vous ramener quelques jolis portraits.











































samedi 30 janvier 2010

Crayonnages de nus.


Continuons notre petit parcours découverte d'artistes qui oeuvrent sur le thème du nu féminin et dans le cas présent, aussi le nu masculin.
Ces dessins au crayon sont réalisés par Jean-Marie GREGOIRE. Un travail recherché que vous pouvez visionner sur son site : http://crayonnagesdenus.jepose.org/
Bon week-end à toutes et à tous.

jeudi 28 janvier 2010

A la découverte d'Alejendra BAIZ

Alejandra Baiz est une artiste portoricaine qui représente dans ses œuvres non seulement son identité et ses racines mais aussi son ressenti face à tout ce qui arrive à notre société contemporaine.

Particularité de cette artiste est qu’elle pose nue, elle-même, pour réaliser ses peintures de femmes nues parce qu'en Amérique Latine d’où elle vient, la nudité est un véritable tabou !
Quelques très jolies peintures pour vous donner l’envie de visiter son site sur lequel elle explique son histoire et présente son travail artistique.

mercredi 27 janvier 2010

Naturisme et nudité. Union obligatoire ? (Partie 23)

A contrecœur, Annick prend pas vers cette ligne de mer qu’elle devine à peine. Sous ses yeux défilent une très large bande de sable jaune sur laquelle des dizaines et des dizaines de corps d’hommes et de femmes nus sont allongés. D’autres femmes et hommes se promènent dans le même apparat, déambulant entre les corps allongés ou au bord de l’eau.

Elle prend conscience qu’il va falloir traverser cette plage, passer entre ces personnes nues, ce qui lui donne le vertige. C’est que ces corps ont tous la même particularité. Leurs propriétaires sont munis d’yeux donc d’un regard.

Un frison lui glace le corps de la tête au pied à la simple pensée que dans quelques secondes tous ces regards vont se porter sur elle, scruter ses formes, fixer les balancements de sa poitrine, détailler son jardin secret.
Et à l’évidence, pour Annick, ces regards seront moqueurs, dédaigneux, vicieux. Inquisiteurs.

Elle est terrifiée, paralysée de craintes. Mais elle se refuse de faire demi-tour, elle veut coûte que coûte y arriver, elle tient à savoir, quitte à ne plus jamais recommencer de sa vie.

Sa démarche est toute sauf légère et décontractée. Au contraire de ses nombreuses traversées de plage au Danemark, toujours à l’écart de toute présence humaine, qui chaque fois lui faisait découvrir de nouvelles sensations agréables, elle n’en ressent aucune. Seule la peur l’habite.

Elle ne prend attention à aucun corps allongé, ses yeux fixant avec obsession la ligne d’horizon, lieu de mariage du ciel et de la mer. Elle ne se reconnaît pas. Elle a la profonde impression de quitter une Annick pour aller à la rencontre d’une autre Annick dont elle ne connaît rien. Cette idée l’effraye.
Ne serais-je donc plus jamais la même après cette traversée ? pense-t-elle.

Son audace la dépasse. Elle comprend que la rupture avec son passé est maintenant consommée. Elle est là, nue, au beau milieu d’une plage bourrée d’hommes et de femmes dénudés. L’avenir lui apprendra si elle a eu raison de tenter cette expérience.

Annick parvient au bord de l’eau, marque un temps d’arrêt. De son pied droit elle agite l’eau, suppute sa chaleur. Elle va enfin pouvoir camoufler son corps sous ce rideau protecteur que représente la mer, reprendre ses esprits, retrouver un minimum de sérénité.

L’envie n’est toutefois pas de la partie, elle ne retrouve pas ces bienfaits que lui procure la brise de mer en d’autres lieux. Elle a surtout l’idée de prendre ses jambes à son cou et de retourner bien vite dans son petit coin discret, loin des yeux indiscrets.

Néanmoins, son corps hurle à l’apaisement ! Lentement, elle pénètre dans la mer, se laisse couler sous la houle marine, capter la fraîcheur de l’eau sur sa peau. Le calme la rejoint, le bien-être marin l’atteint. Elle continue à fixer son regard devant elle, regardant les voiliers blancs onduler à l’horizon comme des mouettes qui se laissent bercer par le flot.
Le temps s’arrête. Annick se voit voguer à travers le monde, découvrir des espaces inconnus, d’autres plages où elle pourrait, comme Robinson, vivre libre et nue.
A suivre, …

mardi 26 janvier 2010

Emmanuelle de M6 cherche naturistes débutants

Bonjour à toutes et à tous,

Nous avons reçu le présent message de la part d'Emmanuelle de la télévision française M6.
Nous tenions à le porter à votre connaissance en espérant que vous pourrez l'aider dans sa recherche !

"Journaliste pour 100% Mag sur M6. Je prépare un reportage de 7 minutes sur les naturistes débutants.

L'idée est de nous faire partager votre expérience.
Dans ce cadre, je cherche le profil suivant :
  • d’anciens « textiles » qui viennent de se convertir au naturisme ou qui sont en cours de conversion
  • des textiles qui accompagnent occasionnellement des naturistes et se livrent de temps à autre à cette expérience
  • des textiles qui vivent une expérience naturiste pour la première fois (que ressent-on ? appréhension ? sentiment nouveau de liberté ?).

Dates de tournages possibles : mardi 2 février ; mercredi 3 février, jeudi 4 février, vendredi 5 février.

Si vous êtes intéressé (e), n’hésitez pas à me contacter le plus rapidement possible au : 06 78 59 95 11

Merci par avance !

Bien cordialement

Emmanuelle.

lundi 25 janvier 2010

L'arbre de la féminité.


Nous ne pouvions résister à l'envie de vous présenter cette oeuvre du sculpteur Philippe PIEFORT, présentée actuellement en nos murs.

Il s'agit d'une branche d'arbre dans laquelle sont sculptées des corps de femme.
Un travail pour le moins remarquable.













































samedi 23 janvier 2010

Le corps à l'état naturel, nu.

Merci à Marcel pour son commentaire : « Rien n'est plus beau que le corps à l'état naturel (nue). »

En effet, rien n’est plus beau qu’un corps nu à l’état naturel.
Faut-il encore le voir de cette façon. C’est un autre débat.

Le naturisme, et au travers lui, la photographie naturiste, à cet avantage de ne pas « vulgariser » la vision du corps nu, de ne pas la « sexualiser ». D’encore moins la diaboliser.
Mais de tout simplement l’apprécier en tant que telle, sans autres pensées.

La photographie naturiste à l’avantage de montrer le corps nu, tel quel, tel qu’il est à chaque instant de la vie quotidienne d’un naturiste.

Personnellement, j’adore voir Annick cuisiner nue, dessiner nue, déambuler nue, se faire bronzer nue, se promener nue là où c’est possible. Et ce corps nu, je l’admire en tant que corps, et non en tant qu’objet de convoitise à connotation sexuel !

Et ce naturel, cette nudité vécue au quotidien me permet d’en extraire des photographies belles et naturelles. Ce que j’appelle des instants de vie.

C’est là que je remercie Mike pour son commentaire : « Félicitations pour ce choix que vous assumez.Notre société est assez hypocrite sur le sujet de la nudité Pourtant quoi de plus naturel ?».

Nous l’avons déjà écrit : nous assumons ce choix pour montrer aux non naturistes que le naturisme n’est pas ce qu’ils voient dans certains reportages à sensation sur le petit écran où sur ces photos qui circulent sur certains sites qui se camouflent sous le vocable naturiste pour diffuser des photos libidineuses ou dans certains magazines « people ». Où, en réalité, on se sert du « nu » comme élément d’attractivité en tout genre et non en sa réalité belle et naturelle.

Ce choix, Annick et moi nous l’assumons parce qu’un couple naturiste n’est pas un couple d’extraterrestres et encore moins de pervers. C’est un couple comme les autres qui vit d’un art de vie sain, épanouissant, enrichissant au niveau ouverture d’esprit et approche des choses et des gens. Sans rien demander de plus et surtout attendre de plus. Vivre notre naturisme en famille nous suffit.

Notre société est-elle à ce point hypocrite au sujet de la nudité ?

Oui et non.

Annick et moi discourons régulièrement sur ce sujet avec des non naturistes. Et pour cause, nos expositions personnelles mais aussi, les expositions que nous présentons en notre maison et qui visent à promouvoir l’image de la féminité au travers des arts.

Nos sympathisants apprécient l’image de la nudité que ce soit en peinture, sculpture ou photographie. Mais certaines et certains admettent qu’à titre personnel, ils se voient mal sur une plage naturiste ou à poser nu(e)s !
Ce que nous pouvons, très franchement, comprendre et surtout admettre.

L’hypocrisie, nous l’avons déjà écrit, c’est de décrier en public la nudité et passer son temps à feuilleter des magazines pornographiques, à regarder des films pornographiques en cachette, et j’en passe et des meilleures. C’est la force du titre que ce quotidien a consacré à Annick où elle dit clairement : « je pose nue mais je ne couche pas ! »

Mais, ayons au moins le respect de celles et ceux qui, sans hypocrisie, admettent avoir du mal avec leur nudité et celle des autres. J’ai toujours été attentif, tant en ma qualité de photographe que celle de galeriste ou tout simplement d’être humain, aux propos tenus à ce sujet par les Dames. Le mot qui revient souvent est : « je ne sais si j’oserais ! »

Oser !

C’est quelque part la même chose pour tout ce que nous entreprenons dans la vie. Au travers des articles « naturisme pas à pas », on comprend mieux ce qui se passe dans la tête d’une Dame lorsqu’il s’agit d’oser « affronter » sa propre nudité avant de la porter à la connaissance des autres.

C’est humain tout ce qui se passe dans la tête parce que c’est intime et qu’il reste, oui, les acquis de notre éducation parentale, religieuse pour certaines et certains, scolaire et sociétale pour d’autres. Qui n’a pas entendu dire dans sa vie : « ce n’est pas bien de courir tout nu ! »

Mais aussi parce que de nos jours, on met la nudité à toutes les sauces. On présente une femme toute nue pour une publicité de lunettes ! Parce que sans cette nudité, la publicité ne serait pas attractive ?

Parce que pour être attractif, les plus « puritains » des magazines féminins se sentent, aujourd’hui, obligé de publier des photos d’une miss qui pose nue en criant au scandale. Une star qui, par « hasard », dévoile un sein sur les marches du festival de Canne et qui, le lendemain, fait la une de tous les magazines après avoir fait la une des journaux parlés de toutes les télévisions ! Parce qu’une image « volée » d’une telle ou une telle la montrant nue ou à moitié nue augmente les ventes ! La nudité pognon !

Mais si c’est si scandaleux, pourquoi publier la photo si ce n'est qu'en le faisant, ces magazines savent que certaines et surtout certains ne l’achèteront, non pas pour la page tricot ou recettes de cuisine ou comment être belle et mince en quinze jours, mais tout simplement pour savoir à quoi ressemble la miss nue ou mater les seins de la star une telle !

L’hypocrisie, surtout dans des sociétés dites puritaines comme les Etats-Unis, c’est faire de la nudité un business continu tout en allant se purifier l’âme, en priant dieu le dimanche et en lui demandant de punir ces « démons » de « nudistes ».

Là, je suis d’accord avec Mike sur cette hypocrisie de la nudité. C’est cette hypocrisie que j’ai voulu mettre en exergue par mon site http://www.nue.jepose.com/ Même un responsable d’un site naturiste populaire a refusé de référencer ce site parce qu’il prêtait à ambigüité !

Pourquoi, parce que je fais un jeu de mot sur le terme « nue » et qu’en employant ce terme, je ne pourrais présenter que des femmes nues ! Que dès lors que certains, plus que certaines, dès qu'ils voient le mot « nue », s’empressent de cliquer sur la souris pour venir se rincer l’œil ! Et être très déçu, voir offusqué, que de ne découvrir que de belles nues !

Mais une jolie « nue », dans tous ses états, pour un naturiste, est un spectacle magnifique, un moment d’humilité grandiose. Moi, je m’en émerveille constamment et me plais à les photographier ! Comme je sais me lever tôt pour photographier mes cygnes ou voir la nature qui se réveille ! C’est là que ce trouvent les vraies valeurs du naturisme.

Oui, Mike, elle est bien là, l’hypocrisie de notre société. Décrier, montrer du doigt, diaboliser celles et ceux qui ont fait du naturisme et donc adopté une partie de sa composante, à savoir la nudité privée et collective, tout en se servant, pour certains marchands du temple, de l’image de la nudité pour se remplir les poches et d’autres, en cachette, s’en gaver en ne voyant qu’au travers la représentation de la nudité, qu’une connotation bassement sexuelle.

C’est là que Mike et Marcel se rejoignent ! C’est là où j’ai toujours dénoncé, non en puritain mais en « défenseur » de l’image saine du naturisme, les images qui n’appartiennent pas au naturisme et qui le dépravent aux yeux de celles et ceux qui n’appartiennent pas au monde naturiste et qui voudraient y adhérer.

L’image, de nos jours, est un vecteur puissant ! Sans image, la catastrophe humaine qui se déroule à Haïti n’engendrerait aucune réaction de nos concitoyens ! L’image parle plus que les mots, les commentaires, les écrits.

C’est en cela que les vrais naturistes, pas les doctrinaires et autres choses du genre comme les pervers qui se servent du terme naturiste pour diffuser leur perversité nous qualifient, celles et ceux qui trouvent dans le naturisme un bien-être, un équilibre, une ouverture d’esprit certain, doivent veiller à l’image, surtout photographique et cinématographique, qu’on lui donne.

Chaque fois que je dis que je suis naturiste à un non naturiste, il me répond : « tu es donc échangiste ». Lorsque je lui demande pourquoi cette déduction, il me répond : « Cap d’Adge », l’image la plus ancrée dans l’esprit des non-naturistes !

Annick et moi, n’avons pas d’ambition doctrinaire du naturisme. Mais nous refusons cette approche voyeuriste, mercantile, dépravée de la nudité.

Hier soir, nous avions un vernissage à la maison. Nous vous présenterons, en image, des sculptures superbes qui symbolisent avec talent la nudité féminine. Nous vous présenterons des peintures magnifiques qui « déifient » la féminité nue.

C’est là, notre choix : donner à la nue féminité une image belle et révérencieuse !
En laissant l’hypocrisie loin de nous.

mercredi 20 janvier 2010

Naturisme et photographie (4).

Voilà bien une autre étape dans la nudité photographique : montrer ses photos aux autres.

Jusque là, Annick collait fièrement ses photographies dans un album qu’elle regardait souvent. Maintenant, c’est le passage de la vie privée à la vie « publique » photographique qu’elle veut franchir.

Je marque mon accord sur sa requête et quelques jours plus tard lui apporte la photo encadrée. Elle choisit l’emplacement pour l’accrocher et je l’accroche au mur du salon. Elle admire le résultat et s’en enchante.

J’ouvre alors la discussion sur le fait que maintenant, celles et ceux qui vont lui rendre visite, ses parents, sa famille, ses amies et amis, vont pouvoir contempler cette jolie photographie d’elle. Sans artifice.

Annick me répond que ce n’est qu’une photo, pas elle en réalité. Qu’en plus, la photo est belle, naturelle, en rien provocatrice ou vulgaire. Qu’en fin de compte, elle est chez elle et qu’elle fait encore ce qu’elle veut ! Que celui à qui cela ne plait pas, passe son chemin mais que sa liberté de vivre, durement acquise, elle y tient comme la prunelle de ses yeux.

C’est ainsi que petit à petit, les murs de son appartenant, avant que ce soit les murs de notre maison, se garnirent exclusivement de ses photos de nus. La maison étant devenue, au fil de temps, sa galerie « privée » riche de plus de 150 photos exposées d’elle, nue.

La réaction de nos amies et amis était partagée. Certaines et certains applaudissaient la démarche, appréciaient les photos, les commentaient, encourageaient Annick à la poursuivre.

D’autres disparurent. Sans mot dire.

L’important, pour Annick et moi, c’était de vivre de notre passion pour le naturisme et au travers lui, pour la photographie. Nous n’avions par pour priorité de nous occuper du quant dira-t-on. Que nous laissions à sa juste place, dans le placard !

Les années s’écoulèrent ainsi durant 17 ans, lorsqu’Annick m’exprima l’envie de poser nue pour un autre photographe que moi.

A suivre, …

lundi 18 janvier 2010

vendredi 15 janvier 2010

Merci à Jacques RIES.

Belle surprise, ce jeudi 14 janvier 2010, lorsqu’à son invitation, Annick et moi nous sommes rendus chez le peintre Jacques RIES (Gozée – Belgique).

Souvenez-vous de l’article que nous avions consacré en novembre 2009 à ce peintre qui était venu nous demander l’autorisation de se servir d’une photo d’Annick pour réaliser une peinture.

Et bien, ce jeudi, nous avons découvert cette peinture au couteau, technique très particulière, d’un format inhabituel de 70cms de large sur 110cms de haut.

Une pure merveille.

Mais la deuxième surprise, pour Annick, est lorsque Jacques RIES, enchanté de la joie exprimée par Annick, lui a offert l’œuvre !

Splendide geste artistique. Dont nous tenons à le remercier vivement.
Parce que c’est la première fois qu’Annick possède une peinture d’elle.
Un beau présent qu’elle n’oubliera jamais.

Bien vite cette magnifique peinture a trouvé sa juste place dans notre maison. Les sympathisants de notre galerie auront ainsi le plaisir de partager notre joie de la posséder.

Mais qui est Jacques RIES ?

C’est un passionné de dessin et de peinture.
Il a suivi des cours de lettrage, bois et marbres à l’école industrielle de Jumet avant de fréquenter plusieurs ateliers de l’Académie des Beaux-arts de Charleroi.
Il se perfectionne alors à la technique de peinture au couteau sur des supports bruts éliminant ainsi les détails inutiles et forçant le relief.

Inspiré par les sites industriels wallons, les marines et les nus féminins, il peint aussi des paysages bucoliques campagnards thudiniens.

Pour vous, nous avons réservé quelques nus féminins.
Dont ce dernier sur lequel Annick et moi avons flashé et que nous vous présenterons en notre galerie à partir de ce 22 janvier 2010.

Encore un tout grand merci à Jacques RIES et son épouse pour l’accueil chaleureux qu’ils nous ont réservé.
En savoir plus sur Jacques RIES ?
http://jackpainter.blogspot.com/

jeudi 14 janvier 2010

Vacances naturistes (27).

Continuons notre descente de la Dordogne .
En faisant une petite halte en face de La Roque-Gageac ce magnifique village, classé comme l’un des plus beaux villages de France.
Comme on peut le voir sur les photos de Jean-François, celui-ci est niché au pied de hautes falaises en plein sud, dans une large boucle de la Dordogne.
Ce village a été peuplé dès la préhistoire. De cette époque date la plus grande partie de la structure actuelle du village, avec le fort troglodytique. Celui-ci, réputé imprenable, a été construit au 12ème siècle et renforcé au 17ème siècle avant d’être démantelé au 18ème siècle.
Au Moyen Âge, la Dordogne faisait vivre pêcheurs et gabariers du port. Les gabares représentent aujourd’hui un atout touristique permettant de faire une descente de la Dordogne dans ces embarcations jusque Beynac.
Vous en voyez ici une arrivant au débarcadère.
Mais, cela rend difficile ce parcours pour les canoës surtout par beau temps où il y a foule sur la rivière.

L'église que nous voyons sur la droite de la photo est recouverte de lauzes. Elle présente une architecture du roman tardif et sa façade a été reprise au 17ème siècle.
Non loin se dresse, flanqué d'une tour ronde, un manoir. Deux logis à pignons aigus, percés de fenêtres à meneaux, accostent une tour cylindrique.

A ce manoir est attaché le nom de la famille TARDE, le plus célèbre reste le chanoine Jean TARDE (1561-1636) historien, cartographe, astronome et mathématicien.
Pendant la guerre de Cent Ans, la Roque Gageac accueillit les évêques de Sarlat. Leur résidence, à l'extrémité du village, a été conservée.

Dominant les maisons, les vestiges du château défient encore le temps.

Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s'éboula sur une partie du village, détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. Trois personnes y laissèrent la vie.
Etant en retard sur l’horaire (à cause du photographe), nous n’avons pas visité le village.
Nous avons préféré poursuivre notre descente dans sa partie la plus « fréquentée ».
A suivre, ...

lundi 11 janvier 2010

Les dures lois de la nature.


Lors de notre habituelle promenade dominicale le long de la Sambre à l'Abbaye d'Aulne (Belgique), nous avons assisté à ce spectacle d'une rare brutalité.
Les images parlent d'elles-même.






















































































































Photographies réalisées par Jean-François COLLIGNON le 10 janvier 2009. DR.